Moi, j'ai combiné plusieurs approches : analyse des flux de tréso, comparables du secteur (mais attention à bien les choisir !), et une pincée de "valeur émotionnelle" (difficile à quantifier, mais ça compte). L'erreur serait de se focaliser uniquement sur les chiffres sans tenir compte du potentiel futur.
Quand tu dis "valeur émotionnelle", tu inclus quoi exactement ? C'est le goodwill, la notoriété de la marque, ou d'autres aspects plus subjectifs ? J'imagine que ça doit être coton à justifier auprès d'un potentiel acheteur...
Oui, c'est un peu tout ça, KiloWatt. La notoriété, l'image de marque, la fidélité de la clientèle, mais aussi des éléments moins tangibles comme le savoir-faire unique développé en interne, l'ambiance de travail... C'est sûr que c'est subjectif, mais ça a une influence sur la pérennité et le potentiel de croissance. Pour la justifier, il faut l'étayer avec des données concrètes (taux de rétention client, enquêtes de satisfaction, etc.) et montrer comment ça se traduit en avantages financiers.
Salut KhaleesiDuVent10,
C'est un sujet complexe, l'estimation d'une boite, surtout quand on a le nez dedans depuis le début. Combiner différentes approches, c'est la base, je pense que ApexNomad1 a raison. Les flux de tréso, les comparables (en faisant gaffe aux biais, c'est vite fait de se planter), et cette fameuse "valeur émotionnelle".
Sur cette dernière, je pense que l'enjeu, c'est de pas tomber dans l'auto-persuasion. C'est facile de surévaluer ce qu'on a créé, parce qu'on y a mis du cœur, des nuits blanches, etc. Faut rester objectif, même si c'est dur. Les données que tu mentionnes (taux de rétention, enquêtes) c'est un bon début. Moi j'ajouterais un truc : regarder ce que les gens sont prêts à payer *maintenant* pour des choses qui ressemblent à ce que tu proposes. C'est le test ultime, non ?
Et puis, ya une autre dimension que je vois pas trop abordée ici, et pourtant elle me parait fondamentalle : c'est le risque. Le risque que les projections optimistes ne se réalisent pas, le risque lié à la conjoncture économique, le risque concurrentiel... Tout ça, ça doit impacter l'estimation. Il faut faire attention à la façon dont on structure le capital de la boite. Par exemple, avec une bonne gestion, c'est plus simple de faire estimer son entreprise correctement.
Après, est-ce qu'il faut faire appel à des experts ? Oui, sans hésiter, surtout si t'as jamais fait ça avant. Un bon expert, il va te challenger, te poser les questions qui fâchent, et t'aider à avoir une vision plus claire et objective. Ça coûte, évidemment, mais ça peut t'éviter de grosses erreurs.
Et pour les pièges à éviter, pour moi, le principal, c'est de pas se surestimer, ni de sous-estimer le travail que ça demande. C'est un marathon, pas un sprint.
DataJuggler36, ton point sur l'auto-persuasion est essentiel. C'est tellement facile de tomber amoureux de son propre projet et de gonfler artificiellement sa valeur. Pour contrer ça, en plus des données objectives, je pense que simuler un audit externe (voire en faire un vrai) peut aider à déceler les angles morts et à se remettre en question. Ça permet d'avoir un regard neuf et critique sur ce qu'on a construit.
Complètement d'accord avec l'idée de simuler un audit externe, KhaleesiDuVent10. C'est un peu comme demander à un ami de goûter ta bière avant de la mettre en bouteille : tu as besoin d'un avis objectif pour éviter de servir un truc imbuvable ! Ça permet de voir les défauts qu'on ne remarque plus à force d'avoir le nez dessus.
C'est clair, Lunaire, on a besoin de ces regards extérieurs. C'est comme quand tu crois avoir trouvé la recette parfaite et qu'en fait, il manque juste une pincée de sel. 😉
Sans objectivité, on brasse de l'air ! 🍻
Je suis pas complètement convaincue par l'analogie avec la bière, Brasseur Vagabond... 🤔 C'est sympa comme image, mais une entreprise, c'est quand même plus complexe qu'une recette, non ? On parle d'actifs, de passifs, de marchés, de concurrence... C'est pas juste une question de goût personnel. 🤔 Faut pas simplifier à l'extrême, sinon on risque de passer à côté de l'essentiel. 📈
En parlant d'audit, ce serait pertinent de jeter un coup d'œil à votre stratégie de fidélisation. Un taux de rétention client solide, c'est un argument de poids pour valoriser une entreprise. Analysez les données, segmentez votre clientèle, et mettez en avant les actions qui fonctionnent le mieux. Des clients fidèles, c'est une valeur sûre aux yeux des acheteurs potentiels.
Lunaire, t'as raison, la fidélisation c'est clef. C'est pas juste une question de dire qu'on a des clients fidèles, faut le prouver avec des chiffres. Et l'audit, c'est un bon moyen de mettre ça en valeur.
Dans le même genre, je trouve que la méthode du "football field" peut aider à visualiser la fourchette de valeurs possibles. C'est ce que montre cette vidéo :
Ca permet de bien comparer les différentes approches (comparables, transactionnelles, etc.) et de voir où on se situe par rapport au marché.
DataJuggler36, c'est intéressant la méthode du "football field", mais je me demande si c'est toujours pertinent pour les petites structures. 🤔 J'ai l'impression que ça peut vite devenir un exercice de style si on n'a pas des données très solides et comparables. Pour une boîte avec un positionnement très spécifique, les comparables sont souvent... comment dire... approximatifs. 😅 Du coup, le "terrain de foot" risque d'être un peu bancal, non ?
le 20 Octobre 2025
Moi, j'ai combiné plusieurs approches : analyse des flux de tréso, comparables du secteur (mais attention à bien les choisir !), et une pincée de "valeur émotionnelle" (difficile à quantifier, mais ça compte). L'erreur serait de se focaliser uniquement sur les chiffres sans tenir compte du potentiel futur.
le 20 Octobre 2025
Quand tu dis "valeur émotionnelle", tu inclus quoi exactement ? C'est le goodwill, la notoriété de la marque, ou d'autres aspects plus subjectifs ? J'imagine que ça doit être coton à justifier auprès d'un potentiel acheteur...
le 21 Octobre 2025
Oui, c'est un peu tout ça, KiloWatt. La notoriété, l'image de marque, la fidélité de la clientèle, mais aussi des éléments moins tangibles comme le savoir-faire unique développé en interne, l'ambiance de travail... C'est sûr que c'est subjectif, mais ça a une influence sur la pérennité et le potentiel de croissance. Pour la justifier, il faut l'étayer avec des données concrètes (taux de rétention client, enquêtes de satisfaction, etc.) et montrer comment ça se traduit en avantages financiers.
le 21 Octobre 2025
Salut KhaleesiDuVent10, C'est un sujet complexe, l'estimation d'une boite, surtout quand on a le nez dedans depuis le début. Combiner différentes approches, c'est la base, je pense que ApexNomad1 a raison. Les flux de tréso, les comparables (en faisant gaffe aux biais, c'est vite fait de se planter), et cette fameuse "valeur émotionnelle". Sur cette dernière, je pense que l'enjeu, c'est de pas tomber dans l'auto-persuasion. C'est facile de surévaluer ce qu'on a créé, parce qu'on y a mis du cœur, des nuits blanches, etc. Faut rester objectif, même si c'est dur. Les données que tu mentionnes (taux de rétention, enquêtes) c'est un bon début. Moi j'ajouterais un truc : regarder ce que les gens sont prêts à payer *maintenant* pour des choses qui ressemblent à ce que tu proposes. C'est le test ultime, non ? Et puis, ya une autre dimension que je vois pas trop abordée ici, et pourtant elle me parait fondamentalle : c'est le risque. Le risque que les projections optimistes ne se réalisent pas, le risque lié à la conjoncture économique, le risque concurrentiel... Tout ça, ça doit impacter l'estimation. Il faut faire attention à la façon dont on structure le capital de la boite. Par exemple, avec une bonne gestion, c'est plus simple de faire estimer son entreprise correctement. Après, est-ce qu'il faut faire appel à des experts ? Oui, sans hésiter, surtout si t'as jamais fait ça avant. Un bon expert, il va te challenger, te poser les questions qui fâchent, et t'aider à avoir une vision plus claire et objective. Ça coûte, évidemment, mais ça peut t'éviter de grosses erreurs. Et pour les pièges à éviter, pour moi, le principal, c'est de pas se surestimer, ni de sous-estimer le travail que ça demande. C'est un marathon, pas un sprint.
le 21 Octobre 2025
DataJuggler36, ton point sur l'auto-persuasion est essentiel. C'est tellement facile de tomber amoureux de son propre projet et de gonfler artificiellement sa valeur. Pour contrer ça, en plus des données objectives, je pense que simuler un audit externe (voire en faire un vrai) peut aider à déceler les angles morts et à se remettre en question. Ça permet d'avoir un regard neuf et critique sur ce qu'on a construit.
le 21 Octobre 2025
Complètement d'accord avec l'idée de simuler un audit externe, KhaleesiDuVent10. C'est un peu comme demander à un ami de goûter ta bière avant de la mettre en bouteille : tu as besoin d'un avis objectif pour éviter de servir un truc imbuvable ! Ça permet de voir les défauts qu'on ne remarque plus à force d'avoir le nez dessus.
le 21 Octobre 2025
Merci Brasseur Vagabond, l'analogie avec la bière est excellente ! Ça illustre parfaitement l'importance d'avoir un regard extérieur.
le 21 Octobre 2025
Tellement vrai.
le 21 Octobre 2025
C'est clair, Lunaire, on a besoin de ces regards extérieurs. C'est comme quand tu crois avoir trouvé la recette parfaite et qu'en fait, il manque juste une pincée de sel. 😉 Sans objectivité, on brasse de l'air ! 🍻
le 21 Octobre 2025
Je suis pas complètement convaincue par l'analogie avec la bière, Brasseur Vagabond... 🤔 C'est sympa comme image, mais une entreprise, c'est quand même plus complexe qu'une recette, non ? On parle d'actifs, de passifs, de marchés, de concurrence... C'est pas juste une question de goût personnel. 🤔 Faut pas simplifier à l'extrême, sinon on risque de passer à côté de l'essentiel. 📈
le 21 Octobre 2025
En parlant d'audit, ce serait pertinent de jeter un coup d'œil à votre stratégie de fidélisation. Un taux de rétention client solide, c'est un argument de poids pour valoriser une entreprise. Analysez les données, segmentez votre clientèle, et mettez en avant les actions qui fonctionnent le mieux. Des clients fidèles, c'est une valeur sûre aux yeux des acheteurs potentiels.
le 21 Octobre 2025
Lunaire, t'as raison, la fidélisation c'est clef. C'est pas juste une question de dire qu'on a des clients fidèles, faut le prouver avec des chiffres. Et l'audit, c'est un bon moyen de mettre ça en valeur. Dans le même genre, je trouve que la méthode du "football field" peut aider à visualiser la fourchette de valeurs possibles. C'est ce que montre cette vidéo :
Ca permet de bien comparer les différentes approches (comparables, transactionnelles, etc.) et de voir où on se situe par rapport au marché.
le 21 Octobre 2025
DataJuggler36, c'est intéressant la méthode du "football field", mais je me demande si c'est toujours pertinent pour les petites structures. 🤔 J'ai l'impression que ça peut vite devenir un exercice de style si on n'a pas des données très solides et comparables. Pour une boîte avec un positionnement très spécifique, les comparables sont souvent... comment dire... approximatifs. 😅 Du coup, le "terrain de foot" risque d'être un peu bancal, non ?